10 conseils pour jouer post-flop au No Limit Hold'em

Le post-flop au Hold’em représente toutes les décisions prises après le flop. Découvrez comment devenir un post-flop avec des 10 conseils.
April 23 2018

Au No Limit Hold’em, « post-flop » signifie toutes les décisions prises après le flop. Cette définition aide à différencier le jeu « pré-flop », qui décrit toutes les actions avant la distribution des cartes communautaires.

Comme nous pouvons l'imaginer, le jeu post-flop au No Limit Hold’em est une énorme partie du jeu. C'est là que la majorité de l'action se déroule et où les joueurs ont le plus d'information. Pour devenir un expert du jeu post-flop, les joueurs doivent beaucoup étudier et pratiquer.

Même s'il faut du temps pour maîtriser le jeu post-flop, il est possible de partir du bon pied en suivant une stratégie de base, mais essentielle.

Voici nos 10 conseils pour jouer post-flop au No Limit Hold’em.

1. Estimez la taille de pot idéale.
2. Utilisez la position efficacement.
3. Tenez compte des piles effectives.
4. Comprenez la stratégie de tirages de base.
5. Identifiez les faiblesses des adversaires.
6. Identifiez les forces des adversaires.
7. Effectuez des value bets efficaces.
8. Planifiez les mains à partir du flop.
9. Utilisez des statistiques/lectures.
10. Conservez un bon état d'esprit.

CONSEIL N° 1 : ESTIMEZ LA TAILLE DE POT IDÉALE

Ce concept simple et efficace est utilisé par les joueurs de poker depuis des années.

Grosses mains = Gros pots

S'il est probable que nous ayons une excellente main d'ici la river, nous voulons jouer pour les piles. S'il est plus probable d'avoir une main faible à moyenne à la river, il est préférable de garder le pot petit à moyen.

Voici ce qui arrivera si vous ne suivez pas ces conseils -

1. Vous aurez de la difficulté à maximiser la valeur de vos bonnes mains.
2. Vous perdrez trop de jetons avec des mains moyennes.

La prochaine fois que nous sommes sur le flop, nous devons arrêter un moment et penser aux mains que nous risquons d'obtenir d'ici la river. Checker et suivre permet de limiter la taille du pot tandis que miser et relancer le font grossir.

Nous n'avons pas nécessairement besoin d'une forte main pour commencer à faire grossir le pot, simplement le potentiel d'en avoir une d'ici la river. Ce scénario comprend des mains telles que des tirages couleurs et même tirages couleurs backdoor. Si nous réussissons, nous serons heureux de voir un gros pot.

Il importe peu de souvent rater nos tirages puisque nous pouvons considérer ces mains comme des bluffs à la river. Il est en fait plus facile d'être dans un gros pot sans rien qu'avec une main moyenne.

CONSEIL N° 2 : UTILISEZ LA POSITION EFFICACEMENT

Vous savez probablement déjà que la position est très importante au poker. Le joueur en position a plus d'information et peut plus facilement contrôler la taille du pot (utile pour le conseil nº 1). Il y a un dicton au poker qui dit –

Out of position = Hors de l'action

Cependant, ce dicton est souvent mal interprété de manière trop générale. Par exemple, certains joueurs ont tenté de suivre des stratégies de défense pré-flop ridiculement trop serrées sur les blinds. L'objectif n'est pas d'éviter de jouer out of position, mais d'avoir une compréhension réaliste de la stratégie liée aux scénarios post-flop.

En général, nous jouerons plus serré OOP (out of position) et passeront plus souvent. Cela ne veut pas dire que nous allons jouer passivement. Nous conserverons des niveaux d'agression décents lorsqu'approprié tout en choisissant les mains à jouer de manière plus sélective.

Toute main qui est à peine jouable IP (en position) n'est généralement pas assez forte OOP. En général, il est préférable de passer en étant un peu plus serré OOP sur le flop que de tenter de tenir bon et de se faire anéantir au turn et à la river.

CONSEIL N° 3 : TENEZ COMPTE DES PILES EFFECTIVES

Nous voulons généralement décider rapidement si nous nous engageons dans une main. L'engagement dans ce contexte signifie de déterminer si notre main est assez forte pour miser tous nos jetons.

Les décisions sur l'engagement doivent être effectuées en fonction des piles effectives. C'est précisément pourquoi il est impossible de répondre à des questions très générales sur le post-flop telles que « Devrais-je passer sur un flop avec la meilleure paire et le meilleur kicker? » Une petite pile devrait s'engager, tandis qu'une grosse pile pourrait préférer passer.

Les décisions liées à l'engagement dépendent bien entendu d'autres variables, mais les bons joueurs sauront quelles mains justifient d'aller all-in à différentes tailles de piles. Par exemple -

Ne passez pas avec une paire haute avec des piles de 25 bb et moins.
Ne passez pas avec une overpair avec des piles de 40 bb et moins.
Ne passez pas un brelan avec des piles de 100 bb et moins.

Il s'agit bien entendu de règles générales qui ne s'appliquent pas dans toutes les situations. Nous devons tenir compte de notre adversaire, de son éventail et de la texture du tableau. Les SPR (rapports pile-à-pot) peuvent également être plus utiles que les piles effectives selon la situation.

Dans les deux cas, il est évident qu'il faut tenir compte des piles effectives pour optimiser le jeu post-flop.

CONSEIL N° 4 : COMPRENEZ LA STRATÉGIE DE TIRAGES DE BASE

Il est important de bien jouer les tirages post-flop pour gagner plus. Cependant, le joueur moyen est souvent confus par les stratégies de tirage. On conseille souvent aux gens de jouer les tirages agressivement. Mais puisque l'information n'est souvent pas qualifiée précisément, elle peut mener à des erreurs dans des scénarios ou le conseil ne s'applique pas.

Il est généralement préférable d'être agressif avec les mains à tirage. Elles sont d'excellents semi-bluffs puisque nous pouvons tout de même réussir notre main et gagner gros si notre adversaire ne passe pas. Jouer nos tirages agressivement signifie également qu'il y aura un plus gros pot à gagner (tel que mentionné au conseil 1).

Cependant, il est également important de comprendre quand ce conseil ne s'applique pas. N'oubliez pas qu'un tirage n'est généralement pas la meilleure main. Par exemple, si nous avons un tirage de quinte sans paire, nous serons désavantagés devant toute paire de notre adversaire.

Pourquoi voudrions-nous augmenter la taille du pot si nous avons presque assurément moins d'équité? À cause de la possibilité que notre adversaire passe. La promesse de parfois obtenir le pot sans résistance est la principale raison de jouer nos tirages agressivement.

Il est donc logique d'assumer que si notre adversaire ne passe jamais (ou très rarement), il ne serait pas rentable de jouer nos tirages agressivement. Nous investirions simplement des jetons dans le pot en étant désavantagés dans ce cas.

Dans quels types de scénarios est-il improbable que notre adversaire passe?

1. Notre adversaire est une calling station.
2. Notre adversaire a un éventail puissant en fonction de ses actions.

La meilleure stratégie dans ce cas est de jouer les tirages passivement en fonction de nos cotes de pot et cotes implicites. Nous devrions uniquement tenter de faire grossir le pot le plus rapidement possible après avoir obtenu notre carte.

CONSEIL N° 5 : IDENTIFIEZ LES FAIBLESSES DES ADVERSAIRES

Les conseils 5 et 6 visent à déterminer l'éventail de mains de votre adversaire et de jouer en conséquence. Pour nous aider à pleinement comprendre l'importance de ce point, nous avons détaillé le processus visant à établir l'éventail de mains en deux catégories.

Identifier les forces de l'adversaire et identifier ses faiblesses.

joueur qui check une fois et deuxième image du même joueur qui check une deuxième fois – côte à côte. Vous pouvez utiliser un effet similaire à l'image ci-dessous

Même dans les parties très faciles, il est plus important de bluffer qu'on le pense. Bien entendu, il est extrêmement facile de bluffer au mauvais endroit et de perdre de l'argent, mais identifier les bonnes occasions de bluff peut grandement améliorer votre rentabilité.

L'important est d'identifier les scénarios dans lesquels notre adversaire a un faible éventail de mains. Est-ce qu'il y a un raccourci facile? Absolument, portez attention à ce qui suit.

1. Chaque fois que notre adversaire check deux fois.
2. Chaque fois que notre adversaire rate une mise de continuation en tant qu'agresseur.
3. Chaque fois que notre adversaire suit sur une texture de tableau favorisant les tirages.

Chaque fois que notre adversaire suit une des lignes ci-dessus, nous avons généralement des opportunités de bluff supérieures à la moyenne. Beaucoup de ces bluffs potentiels sont si profitables que nous ne devons même pas avoir les probabilités du pot; nous pouvons bluffer avec une horrible main sans équité.

Au sujet du point 2, notre adversaire peut rater sa mise de continuation à n'importe quel tour, IP comme OOP. De manière générale, les joueurs qui ont une bonne main après le flop ont tendance à effectuer une mise de continuation. S'ils sont suivis, ils vont souvent continuer de miser au turn et à la river.

Toute déviation de cette ligne de jeu indique que notre adversaire n'a pas une aussi bonne main qu'il aimerait. Bien entendu, les joueurs tentent parfois des jeux rusés comme le slowplay, mais la grande majorité du temps, une mise de continuation ratée indique une faiblesse.

CONSEIL N° 6 : IDENTIFIEZ LES FORCES DES ADVERSAIRES

D'une certaine manière, il est encore plus important d'identifier les forces d'un adversaire que d'identifier ses faiblesses dans les parties faciles. Comme le joueur de poker moyen ne bluffe vraiment pas assez souvent, nous pouvons faire des gains substantiels avec de bonnes mains.

Contre un adversaire fort (qui bluff adéquatement), nous devrons parfois jouer son bluff quand il représente une bonne main, mais contre un adversaire faible (qui bluff rarement), nous pouvons passer fréquemment.

Il y a des lignes de jeu spécifiques qui inspirent moins de bluffs que les autres. Si notre adversaire suit une de ces lignes, il est fort probable qu'il ait une excellente main et que nous devrions passer à moins d'avoir une meilleure main.

Voici une liste des lignes de jeux qui représentent une bonne main -

- Toute triple mise, c'est-à-dire une mise sur le flop, le turn et la river (sans compter les mises minimum, etc.)
- Toute relance sur la river
- Toute relance sur le turn
- Toute surrelance sur le flop

Toutes ces lignes de jeu représentent une main forte et devraient inspirer la prudence.

En général, nous pouvons faire ce qui suit -

1. Déterminer quelle serait la main la plus faible de l'adversaire lorsqu'il suit une de ces lignes de jeu (astuce : ce sera une main forte).
2. Passez avec tout ce qui ne bas pas au moins la pire main de l'éventail de votre adversaire.

L'exception est bien entendu les bons tirages qui, même si en retard, peuvent obtenir les bonnes cotes de pot/cotes implicites pour suivre. Surrelancer avec un tirage face à une des lignes de jeu ci-dessous n'est pas idéal puisqu'il est improbable que notre adversaire passe.

Surrelancer contre des lignes de jeu qui représentent une excellente main est une faiblesse commune causée par une mauvaise application du conseil indiquant de toujours jouer les tirages agressivement .

Il y a d'autres situations qui peuvent appeler à la prudence, mais qui ne représentent pas toujours le même niveau de force.

- Limp-relances pré-flop - Très souvent des As ou Rois, mais pas seulement ces mains selon les analyses.


- Surrelances élevées - Les surrelances pré-flop qui sont 3x (ou plus) la taille de la surrelance précédente sont rarement un bluff. Cela dit, les joueurs récréatifs peuvent parfois dépasser leur éventail de valeur.

- Les relances sur le flop - Ceci dépend vraiment de votre adversaire. Ils représentent parfois une excellente main, mais de plus en plus de joueurs développent des éventails de relance pour faire des semi-bluff sur le flop. Nous ne pouvons donc pas passer avec toutes les mains face à une relance sur le flop à moins que nos adversaires relancent rarement sur le flop.

CONSEIL N° 7 : EFFECTUEZ DES VALUE BETS EFFICACES

On considère généralement que le plus important élément pour gagner les parties de poker faciles est de réussir ses main en faisant de bons value-bets.

Pour faire un bon value-bet, il faut -

1. Comprendre la valeur de diverses mains.
2. S'ajuster selon les adversaires.
3. S'ajuster selon le tableau.
4. Éviter le slowplay (à moins d'avoir une bonne raison).

Parlons brièvement de chacun de ces points :

  1. Comprendre la valeur de diverses mains. L'unité souvent utilisée ici est les « tours de valeur ». Les mains valent généralement 1, 2 ou 3 « tours de valeur .

Voici un guide général -

Meilleure paire et meilleur kicker (TPTK) et mieux = 3 tours de valeur.
Meilleure paire et kicker faible (TPWK) et excellente deuxième paire = 2 tours de valeur.
Deuxièmes paires faibles + certaines paires faibles = 1 tour de valeur.

Ce guide est naturellement très générique et doit être ajusté en fonction des points 2 et 3.

  1. S'ajuster selon les adversaires.

    Un « tour de valeur » indique normalement une mise normale, environ 60 % du pot. Pour effectuer d'excellents value-bets, il faut comprendre quand miser plus ou moins que ce montant. Si nous voulons que notre taux de gain augmente grandement, nous devons être prêt à faire des mises inférieures (<40 % du pot) et supérieures (>100 % du pot).

Par exemple, lorsque nous affrontons une calling station, nous pouvons facilement miser plus de 60 % dut pot à chaque tour. Beaucoup de joueurs ne sont pas à l'aise de miser plus que 100 % du pot, mais un joueur qui sait faire des value-bets choisira n'importe quel montant de mise qu'il croit que son adversaire suivra.

  1. S'ajuster selon le tableau.

    Cependant, le point 1 de ces directives utilise une force de main absolue au lieu de relative. Une main telle que TPTK peut être extrêmement forte sur certains tableaux et extrêmement faible sur d'autres. (Imaginez avoir TPTK avec une texture de tableau où il y a déjà quatre cartes qu'une quinte ou d'une couleur). Si nous tentons toujours de miser les trois tours avec TPTK, nous surévaluerions notre main dans beaucoup de situations. Nous avons vraiment besoin de miser sur moins de tours ou de miser moins dans certaines situations.

    Les bons value-bets ne sont pas purement des mises agressives; il s'agit aussi de s'assurer de ne pas faire de mauvais value-bets trop légers. De manière générale, nous devrions s'attendre à gagner plus de 50 % du temps lorsque notre adversaire nous suit à la river. Si nous perdons la majorité du temps quand l'adversaire suit, c'est souvent que notre value-bet est trop léger.
  2. Éviter le slowplay (à moins d'avoir une bonne raison),

    les nouveaux joueurs aiment le slowplay. Le slowplay peut parfois nous donner de gros gains. Malgré cela, le slowplay n'est souvent pas la meilleure option à long terme. Dans la plupart des parties faciles, la meilleure manière de maximiser la rentabilité de nos bonnes mains est de miser et relancer afin de faire grossir le pot le plus rapidement possible.

    Bien entendu, le slowplay peut être avantageux. Notre adversaire a peut-être tendance à faire de gros bluffs sur le turn et la river si nous faisons un check au flop. Cependant, ces situations sont assez rares. En général, si nous ne sommes pas 100 % certains qu'une situation demande un slowplay, il est préférable s'assumer que ce n'est pas le cas.

CONSEIL N° 8 : PLANIFIEZ LES MAINS À PARTIR DU FLOP

joueur de poker tenant J♦10♦

Même si ce n'est pas toujours évident, le poker a des points similaires à d'autres jeux de stratégie comme les échecs. Les meilleurs joueurs d'échec pensent souvent plusieurs coup d'avance et analysent l'impact de leur décision actuelle sur les mouvements à venir.

Prévoir les coups est quelque chose qui importe beaucoup pour les joueurs de poker. Même si le poker est un jeu de stratégie riche et intense, le joueur de poker moyen tente de faire toutes ces décisions un tour à la fois en ne tenant pas compte de l'impact de ses actions sur les tours à venir.

Même s'il faut beaucoup de pratique pour pouvoir planifier, on peut commencer en calculant l'équité de backdoor sur le flop.

Imaginez le scénario suivant -

Tableau : 9♦6♥2♥
Main : J♦T♦

Un novice pourrait croire avoir complètement raté le flop. C'est pourquoi loin d'être le cas. Nous avons en fait une gamme décente de tirages backdoor.

Posez-vous la question suivante -

Nous faisons une mise de continuation sur le flop. Que devrions-nous miser le tour suivant?

Nous devrions nous poser de type de question avant de miser sur n'importe quel tour post-flop. Si je mise dans ce tour, quel est mon plan pour le suivant? La création de tels plans exige de penser aux différentes cartes qui peuvent être révélées au prochain tour et de leur impact sur notre plan de jeu.

En reprenant l'exemple précédent, il serait sage de miser sur le turn une Reine, un Roi, un Huit, un Sept, un Carreau, un Dix ou un Valet est retourné. Bien entendu, miser ou pas sur ces cartes dépend de la situation exacte, mais il est important de comprendre qu'il faut avoir un plan concret pour passer au prochain tour.

Les excellents joueurs savent même ce que seront leurs jeux potentiels sur la river (deux tours d'avance) avant de miser sur le flop.

CONSEIL N° 9 : UTILISEZ DES STATISTIQUES/LECTURES

Nous ne serons pas en mesure d'avoir des statistiques ou lectures sur nos adversaires avant d'avoir joué un certain temps avec eux. Cependant, lorsque cela est fait, les statistiques et lectures peuvent rapidement devenir un des plus importants facteurs dans toute partie de poker. Nous devrions être entièrement prêts à abandonner nos lignes de jeux et stratégies par défaut pour agir en fonction d'une lecture claire de l'adversaire.

Par exemple, si nous ne faisons jamais de mise de continuation avec de mauvaises mains sur le flop, mais que nous affrontons un adversaire qui passe 70 % sur temps face aux mises de continuations sur le flop. Notre stratégie par défaut ne compte plus et nous allons volontiers miser avec toutes nos mauvaises mains sur le flop.

CONSEIL N° 10 : CONSERVEZ UN BON ÉTAT D'ESPRIT

En fait, ce n'est pas uniquement un concept post-flop. Conserver un bon état d'esprit est essentiel pour gagner au poker, et les tours post-flop représentent une grosse partie du poker.

Il y a beaucoup de joueurs qui ont une bonne compréhension technique du jeu, mais qui ne gagnent pas puisqu'ils n'ont pas la résilience mentale nécessaire. Tout comme les athlètes qui s'entraînent pour la compétition physique, les joueurs de poker doivent préparer leur esprit pour jouer sur les tables.

Nous sommes des athlètes mentaux.

dans le cerveau d'un joueur de poker

L'important est de ne pas perdre son sang froid. Un moment de « tilt » intense (jouer sous l'influence d'émotions négatives) peut suffire à réduire à néant le solde d'un joueur et à le faire perdre immédiatement.

Même les tilts mineurs peuvent être suffisants pour empêcher un joueur normalement décent de faire de l'argent si ces incidents sont semi-réguliers.

Même si notre jeu post-flop n'est pas parfait, un bon état d'esprit peut souvent être assez pour faire du profit. Il y a de « bons » joueurs qui rentrent dans leur argent à cause de problèmes d'état d'esprit, tandis que des joueurs « moyens » font un peu de profit à cause de leur excellente disposition mentale.

SOMMAIRE POST-FLOP

Un guide complet des jeux post-flop aurait plusieurs milliers de pages. Maîtriser le jeu prend du temps. Cela dit, pas besoin d'être un maître du post-flop pour faire de l'argent au poker.

Il suffit de mieux comprendre le jeu post-flop que nos adversaires. Ça ne devrait pas être un problème si nous suivons les 10 conseils ci-dessus.

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